Mots clés : « Tendresse, soleil, génération, corps, sexualité, intimité, beauté, essence, douceur, pudeur. »
Le chemin du film : la quête. Du tour des plages à Paris. Le cheminement d’une pensée, d’une collecte. Liberté ? V. semble dire qu’il s’agit de son point de départ.
Qu’est-ce que va raconter le film ? (Le film doit avoir un discours et cela doit nous guider). Quels sont le point de vue et les ambitions de V. ? (Il faut pouvoir faire des premiers choix).
Il y a beaucoup (trop ?) de matière. Comment faire ? Le risque de se perdre. De s’épuiser avant de commencer la structure.
Quelle méthodologie ? La synchro est évidante dans FCPX. Trois jours pour installer le projet dans la machine. Mais ensuite ?
Faut-il découper tous les entretiens ? Faut-il avancer en montant au fur et à mesure par mots clés ? J’ai la crainte qu’on passe un mois à sélectionner des morceaux sans monter et qu’on perde notre énergie.
Après réflexion je pense qu’on devrait derusher les entretiens en parallèle avec la réalisatrice. Dans deux salles, chacune à faire des sélections. La forme du film le demande. Une centaine de témoignages à traiter. C’est vertigineux. Peut-être qu’on se rendra compte qu’il faut procéder autrement.
Le tout ne prendra forme que si on réussit la mosaïque.
V. me parle d’une fresque qui serait composée de chacune des individualités qu’elle a filmé.
La musique ? Les archives ? La voix de V. ?
Politiser le discours ? Comment ?
Garder quelque chose d’une nature d’un film où des gens se livrent généreusement à une inconnue. Il faudra respecter le parcours même du film. J’ai peur qu’un surdécoupage donne l’impression d’une instrumentalisation des propos.
Que va-t-on chercher pour la V1 de ce film ?
Pourquoi les gens sont-ils si touchant ? Il faudra arriver à garder cette tendresse. C’est le premier mot qui m’est venu.