Teodora pécheresse

Il est des films qui vous donnent l’envie de travailler avec un(e) auteur(e).

Parce qu’un mélange d’amour, d’admiration, de langage commun, de frissons vous envahissent au premier plan. Et qu’ils ne vous quittent plus.

Vous êtes épris(e) d’un rythme, d’une manière de filmer, dont vous sentez que chaque seconde vous rapproche encore plus de son auteur. Vous vibrez d’une manière particulière. Vous faîtes corps avec le film. Il est vous. Chaque détail entre en résonance avec vos propres choix et vous reconnaissez votre cinéma. Vous savez que c’est rare. 

Vous savez que vous parlez la même langue. Vous savez que vous comprenez tout, y compris les faiblesses. Vous savez que vous aimez, profondément, que se sont vos couleurs et vos batailles.

Alors vous voulez rencontrer cet(te) auteur(e). Vous voulez lui dire que vous avez compris. Que c’est beau. Que ce film, vous auriez aimé le vivre complètement, le construire, le comprendre, l’accoucher. Que c’était pour vous.

Je suis de celles et ceux qui se sentent plus portés par l’empathie et la complémentarité que par la simple différence de point de vue. Avoir du recul est important mais un film n’est pas une couverture que chacun tire à son côté. C’est une toile que l’on tisse harmonieusement, amoureusement, ensemble.

Gros plans. Longueurs. Beauté d’un geste. Lumière naturelle. Peau. Amour. Passion. Documentaire. Fiction. Musicalité.

Teodora pécheresse est un film comme ça. Un film qui m’a chuchoté à l’oreille « cette Anca Hirte (la réalisatrice) est de ta famille ». Son cinéma est beau. Il est grand, il est ce pourquoi tu fais ce métier.

Alors j’ai rencontré Anca. Et j’ai aimé.

A suivre… et à voir…

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