Rencontre avec la matière

Rencontre avec la matière – Les monteurs Associés

« Il n’y a qu’une seule première fois. »
Walter Murch

Interrogeons ensemble ce moment de la première rencontre : celui de la vision des rushes.

Voir, sentir, rire, être ému ou non…
Noter, parler, mémoriser, structurer, analyser… Avoir le temps ou pas… Tout voir ou pas…
Être seul ou accompagné du réalisateur ?

Décortiquer ce qui se passe dans nos têtes face aux rushes.
Au travers d’expériences variées – fiction, documentaire – en compagnie de Laure Gardette, Matilde Grosjean, Yannick Kergoat, Damien Maestraggi et Nicolas Sburlati.

Mercredi 2 avril 2014 – 20 heures

Cafétéria de La fémis • 6, rue Francœur • Paris 18ème M° Lamarck-Caulaincourt/Jules Joffrin/Château Rouge

Capture d’écran 2014-03-28 à 20.18.09

Le montage à l’épreuve du web

Webdocumentaires et webfictions se sont multipliés depuis ces dix dernières années, renouvelant à certains égards l’écriture audiovisuelle, et donc le montage. Mais le web induit-il davantage de libertés ou de contraintes pour le ou la monteur/euse ?

Que devient son apport dans ce nouveau champ d’expérimentations ? Quelles relations avec les concepteurs de plateformes web ? Comment penser la place du (web)spectateur ? Et au final, qui est le véritable monteur d’un projet web ?

A travers deux études de cas emblématiques (THE END, ETC. et INSITU), nous nous interrogerons avec les auteurs-réalisateurs, Laetitia Masson et Antoine Viviani, sur ce que le web apporte, modifie ou déplace dans leur manière de travailler.

Cette soirée est organisée en partenariat avec le blog documentaire : http://cinemadocumentaire.wordpress.com

Mercredi 4 décembre 2013 – 20 heures précises

Salle Jacques Demy (1er étage) • La fémis • 6, rue Francœur • Paris 18ème M° Lamarck-Caulaincourt/Jules Joffrin/Château Rouge

Capture d’écran 2013-11-27 à 21.10.17

Exercice de style – diaporama sonore

A la demande d’un ami, et parce que le format m’intéresse, je me lance dans le montage d’un diaporama sonore (ou plutôt musical). Il s’agit d’un montage de photographies sur une musique originale.

Je reçois d’abord une série de photos : des visages. Des instants d’échange entre le photographe et les modèles, plus ou moins directs ou indirects, des regards affirmés ou hésitants. Des expressions, des rires, parfois même des parties du corps quand la personne n’a pas souhaité livrer plus.

Je reçois aussi un morceau de musique de 3 minutes 30 composé dans l’esprit et sur le thème des visages. Il me plait immédiatement.

Premier constat, la synergie musique / photos existe. C’est un bon point. Par contre les photos sont assez éclectiques dans leurs lumières, leurs cadrages et les poses de leurs personnages. C’est à la fois une force et une faiblesse. Il y a une cohérence à trouver et c’est là que réside le défi. Le point positif, elles expriment toutes une spontanéité qui aurait pu être brisée par une unité formelle. Je m’appuie donc sur cette force. Ce côté brut qui me semble intéressant.

Je commence par des tests. Je trouve très rapidement les trois photos d’introduction. Je fais ensuite des associations thématiques : position des personnes, type de lumière, raccord d’émotions. 

Puis les choses s’affinent. Je trouve un rythme, une disposition, je m’appuie sur la musique. Je cherche l’alliance musique / image et images entre elles.

Je choisis et pose rapidement les images de fin. Il me semble important de baliser dès le commencement un début et une fin. C’est ce qui ne bougera plus et qui délimite, un ton, une émotion, une direction. 



Je monte tout en cut et sans aucun mouvement. Je choisis un cadrage unique car je n’aime pas les changements de la taille de la fenêtre au sein d’une même séquence.

Alors que j’étais parti pour faire de petits mouvements dans les images, je choisis finalement de laisser les choses en l’état. Il me semble plus intéressant que l’œil se promène dans l’image plutôt que de bercer doucement le spectateur avec de petits mouvements qui le rendraient totalement passif. Ce n’est pas une règle, c’est ce qui s’impose pour ce montage.

La séquence prend forme. Quelques ajustements. Et voilà. Premier diaporama monté. 
Sur FCPX et sans effet.

Capture d’écran 2013-05-12 à 13.43.57

Meilleurs voeux 2013

Le journal d’une monteuse vous souhaite pour cette nouvelle année :

Un rythme à perdre haleine, des coupes franches, des instants ralentis, des histoires à écrire, de l’image par image, des morceaux d’aventures, des petits bouts d’émotions, des collages inventifs.

Une multitude de « point d’entrée », quelques arrêts sur image, de la poésie, de la belle musique, des ambiances chaleureuses, des mélodies d’amour.

De beaux montages !

Etienne-Jules Marey

Je souhaite également une très belle année 2013 à tous mes lecteurs, pour la plupart anonymes…

A mes étudiants, mes collègues monteurs et mes amis réalisateurs.

Que 2013 vous apporte la concrétisation de tout vos projets professionnels et personnels.

Au plaisir de vous retrouver ici ou à mes côtés en salle de montage !

Emmanuelle Jay

 

L’ascenseur

Jeudi soir.

Je sors du boulot, crevée. Je récupère mon fils chez une amie, et dans l’ascenseur, deux jeunes gens discutent CUT et musique de film. Intriguée, je leur demande si ils sont en montage ? Oui oui !

Nous échangeons alors quelques mots et me voici samedi après-midi devant leur timeline pour un visionnage. Le montage fonctionne bien. Un plan me chagrine car son rythme ralenti l’action. Je fais quelques suggestions, nous cherchons dans les rushes des plans plus serrés pour dynamiser l’ensemble, nous discutons. Beau moment d’échange, d’analyse et de partage.

Belle vie à votre court-métrage Flavien et Jérémie.